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Et si on se mettait à l’agroécologie ?

Alors que la crise agricole se poursuit, le gouvernement estime que d’ici à 2030, la France ne sera plus autonome sur le plan agricole, faute au manque d’attractivité du métier, démarches administratives lourdes, raréfaction des ressources naturelles, phénomènes météorologiques instables, etc.

 

Agriculteurs en colère, les raisons de leur soulèvement

« Ce que veulent les agriculteurs, c’est redonner une forme de dignité à leur métier, c’est parler des questions de revenus et de la compétitivité », c’est ce que déclarait le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, en janvier dernier.

Les exploitants agricoles se sentent dépassés et peu accompagnés face aux défis climatiques et géopolitiques qui se jouent depuis plusieurs mois. La question de leurs revenus, de la compétitivité, des produits alimentaires étrangers estampillés made in France dans les grandes surfaces, ainsi que du quotidien des exploitants de plus en plus précaire, tout cela contribue à accentuer la colère des agriculteurs. Autre problématique, les traités de libre-échange (Mercosur) s’ajoutent à leur mécontentement.

Même si les exploitants agricoles revendiquent des normes environnementales trop contraignantes, une charge administrative trop pesante et un manque de soutien de la part de l’État, ont-ils pour autant raison de taper sur l’écologie ? Pas si sûr. On vous explique pourquoi.

Revendications des exploitants agricoles et écologie

La dissension grandissante entre la réalité du métier d’agriculteur et les décisions administratives prises par l’État créent un amalgame entre difficultés des producteurs et transition écologique. Cependant, certains agriculteurs sont favorables à une transition agricole au profit d’un verdissement des exploitations avec par exemple, la plantation de haies dans leurs champs (élément indispensable à la biodiversité). Mais les règles et les procédures administratives sont beaucoup trop lourdes pour encourager ce type d’initiative, qui pourtant, permettrait de favoriser tout un écosystème nécessaire à une agriculture plus durable et, par la même occasion, permettrait de lutter contre l’érosion des sols. Cela développerait également la biodiversité, garante de notre sécurité alimentaire !

Quelles solutions pour protéger notre sécurité alimentaire ?

Parmi les solutions proposées, nombreux sont ceux qui évoquent l’agroécologie. Mais qu’est-ce que c’est exactement ?

Selon les agriculteurs, les normes européennes favorisant une transition écologique nécessaire seraient responsables de leurs difficultés. Pourtant, agriculture et écologie ne sont pas antagonistes. Bien au contraire

Les terres agricoles occupent la majeur partie du territoire national. C’est pour cela que l'agriculture a une grande responsabilité quant à la gestion des ressources naturelles. L’objectif de l’agroécologie c’est d’optimiser la biodiversité et garantir une bonne gestion des ressources naturelles et plus particulièrement de l’eau. Les systèmes d’exploitation doivent donc compter sur les opportunités que nous offrent les écosystèmes. Ainsi, réintroduire les arbustes, les haies (ce qui tient lieu de régulateurs naturels car cela va réguler les maladies et ravageurs en utilisant les prédateurs naturels) et diminuer les produits phytosanitaires éviteront la pollution des sols et préserveront les ressources naturelles. Il nous faut donc apprendre à travailler avec la nature et non pas contre elle. Nous devons recréer du lien avec le Vivant.

Face aux risques géopolitiques croissant, notamment avec la guerre aux portes de l'Europe, si l’on veut garder notre capacité à pourvoir aux besoins alimentaires de la population, il est nécessaire de réduire efficacement l’empreinte environnementale que représente l’agriculture telle qu’on la connaît aujourd’hui et protéger la biodiversité.

 

Comment envisager l’avenir de l’agriculture ?

Petit à petit, nous voyons se développer une confusion croissante entre les décisions prises en faveur d’une transition écologique souhaitable et les décisions prises en France ou à Bruxelles. Les mesures politiques d’une part, et les géants de l’agro-industrie d’autre part (qui paient un très faible prix aux producteurs), montrent les limites de notre système, système qui est la véritable cause de la colère des agriculteurs.

Il ne peut y avoir de pérennisation de notre alimentation sans protection de l’environnement et sans une adaptabilité des nos modes de production au réchauffement climatique. Adapter les cultures au changement climatique en choisissant des variétés moins gourmandes en eau par exemple, semble être une bonne piste de réflexion. Dès à présent, repensons le système en tenant compte des évolutions environnementales et redonnons de la place au Vivant.

Maëlle GST.

Talent Hello Planet

 

Crédits photos : Anna-Shvets & Greta Hoffman & Mark Stebnicki sur Pexels

 

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