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L'HORIZON, une histoire d'amour entre banlieue et écologie.

Au cœur de sa banlieue lointaine où s'enlacent bitume et champs, Adja, 18 ans, brûle du désir de vivre intensément. Elle cherche sa voie entre sa meilleure amie influenceuse qui brille sur les réseaux sociaux et son footballeur de grand- frère qui sature tout l'espace de réussite familiale. L'inattendu que lui propose la ZAD (Zone À Défendre) installée à la limite de son quartier l'attire. S'y rapprochant d'Arthur, ami de lycée, elle y vit des journées intenses et décisives où le choix d'un monde plus durable lui retourne le cerveau tout autant qu'il l'amène à prendre des risques aux côtés de cette Génération Climat.

Une histoire d’amour entre deux jeunes d’horizons différents :

La première image que j'ai eue de ce film, ce sont ces jeunes gens magnifiques formant une ligne d'énergie face au spectateur, comme un horizon lumineux pour la France de demain... Face à nous dans leur métissage inattendu, riches de leur esprit critique, de leur vitalité insolente, et de leur courage infini, mais poussés au bord du vide par la catastrophe écologique à venir. Émilie Carpentier (Réalisatrice).

Dans ce long-métrage, on assiste à l’histoire d’amour entre deux jeunes gens qui viennent d’horizon social bien différent. Mais il y a une même énergie que l’on retrouve chez les deux personnages. En effet Adja comme Arthur sont des jeunes qui ont soif de changement, plein de vivacité, d’ambition et de solidarité. Ils apportent une réelle touche de fraîcheur au débat climatique et revalorise la place des jeunes de banlieue issue de l’immigration, dans le combat contre la dégradation de l’environnement. 

Émilie Carpentier s'est inspirée des jeunes avec lesquelles elle a travaillé lors d’atelier cinéma à Villejuif. Ces jeunes issus de l’immigration, souvent africaine, ont totalement modifié son regard sur la société française. A travers cette expérience, Émilie Carpentier réalise qu’elle ne vit pas dans la même réalité qu’eux, et qu’ils ont difficilement accès à la “liberté, l’égalité et la fraternité” , valeurs prônées par la devise française.

 

Lier la banlieue et l’écologie, une nouveauté dans le 7ème art :

Dans ce film, Émilie Carpentier décide de mettre une ZAD au pied d’une banlieue HLM. Ainsi, elle a pu croiser différentes thématiques, comme l’écologie et les problématiques économiques et sociales urbaines. C’est aussi un moyen de montrer la banlieue sous un nouvel angle. Ici, la banlieue n’est pas présentée comme la lisière de la métropole, la ville dégradée et rejetée, mais comme l’aube de la campagne et la porte sur la nature. L’espace urbain épouse alors l’espace rural. La banlieue devient le lieu des initiatives citoyennes et des alternatives durables.

 

Ce focus sur la banlieue permet également de renouveler l’image des jeunes qui y vivent. Ces derniers sont souvent éloignés des débats politiques et sont montrés comme des individus peu engagés. Or, l’Horizon pose un nouveau regard sur cette jeunesse. Elle est présentée ici comme une force ambitieuse, engagée et active. Certains personnages réussissent en dehors des sentiers battus de la scolarité, mais ils ont tous une force de vivre puissante. Influenceuse, joueurs de foot professionnel, ou jeunes militants engagés dans la cause climatiques, ils aspirent tous à un nouveau modèle de société. Les jeunes de ce milieu social ne sont plus coincés dans les clichés du jeune coupé du monde, mais ils deviennent la force active de notre société. 

 

Émilie Carpentier a trouvé ses influences chez Jean-Luc Godard à travers son film Masculin-Féminin où les jeunes sont “les enfants de Marx et du Coca-Cola”. Entre société de consommation, du luxe, et engagement politique de notre siècle et éco-anxiété, ces jeunes sont aux croisement de la vie urbaine et rurale. Elle définit alors son film comme l’enfant de La Haine et de Tous au Larzac, deux films qui l’ont renversée et qui lui ont donné envie de travailler avec Marie Masmonteil, productrice de ces deux films iconiques. 

 

Un engagement écologique d’origine politique ou sentimentale :

Contrairement à ce que l’on peut penser, Adja ne s’engage pas réellement par amour. Au contraire, elle tombe amoureuse d’Arthur parce qu’il est engagé. Même s'il est charmant, ce sont bien ses convictions qui permettent à Adja de développer des sentiments pour lui. 

Elle est charmée par ce jeune homme, car il lui propose un nouvel engagement et un nouveau sens à sa vie. De plus, Arthur lui offre une relation où il y a la place pour sa fragilité, ses émotions profondes, contrairement aux réseaux sociaux qui paralysent sa sensibilité. Dans cette ZAD, Adja se découvre, elle se sent moins jugée et peut s'épanouir davantage. 

Indirectement, il représente l’union entre les logiques sociales urbaines et les problématiques environnementales. Une belle histoire d’amour qui redonne espoir en notre futur et en notre jeunesse.

 

Le métissage et le racisme, des thématiques transversale : 

 

“ Arthur est vraiment l’incarnation idéale de mon désir de ne pas artificialiser les oppositions. Il est le personnage du mélange des mondes. “ E.C.

Ce personnage est l’incarnation du métissage éthnique mais aussi politique. Il possède les codes de jeunes du quartier de par son entourage au lycée. Mais comme il est issu d’une famille néo-rurale, il est sensible aux problématiques environnementales et écologiques. C’est pour cette raison qu’Émilie Carpentier à choisit un acteur qui porte dans son physique un métissage afro-européen. 

“ Il efface, dans son corps même  les limites entre deux continents, qu'il revendique à parts égales ces deux origines et qu'il se joue des cases auxquelles on pourrait vouloir l'assigner “ E.C.

C’est pour cette raison également qu’il défend une ZAD, l’incarnation même d’un lieu qui sort de l’ordinaire, et qui ne peut être considéré comme un espace classique. De plus, ces personnages permettent de traiter la question du racisme qui pèse sur les jeunes de banlieues. Une problématique qui a fortement touché Émilie Carpentier lors de ces ateliers cinémas à Villejuif.

Le paysage, un personnage à part  entière : 

Dans ce long-métrage, Émilie Carpentier décide de mettre en avant le paysage. Celui-ci devient un personnage à part entière. Le but étant de montrer sa diversité de caractère à travers différents plans. Telle la Nature, le paysage est personnifié et revêt plusieurs visage et plusieurs caractère. C'est un personnage principal qui transcende l'ensemble du film. Après tout, c'est pour lui que le jeune couple se bat.

De plus, Émilie Carpentier a voulu rompre avec l’idée que la banlieue est un espace goudronné uniquement peuplé de toures et de bâtiments. Sa vision du paysage propose un nouveau regard sur la banlieue :  celle-ci est poreuse et ouverte aux changements. Elle est variée, mélangée et sans cesse en mutation. On y retrouve des quartiers tous différents les uns des autres. 

D’une certaine façon, elles proposent un film cartographique, où chaque point peut être relié à un autre. Elle souhaite montrer la banlieue comme “lieu de porosité”. Une caractéristique novatrice, car elle permet de remettre au centre du débat climatique la place des banlieues et leur force de leur impact, souvent négligée.

 

Si vous souhaitez visionnez la bande annonce, cliquez ici !

 

CASTING :

 

 

Adja : Tracy Gotoas

Tracy a participé au casting réalisé pour le tournage des deux séquences d'Émilie Carpentier lors de la résidence de réalisation émergence en mars 2017. Ayant déjà participé à plusieurs tournages dans le cadre de 1000 visages, et désirant devenir réalisatrice, elle était déjà immergée dans une réflexion cinématographique depuis plusieurs années.

Cette jeune femme étonnante s'est imposée immédia- tement comme une évidence pour le rôle. Son énergie, sa fluidité, la richesse de ses propositions ont tout de suite épousé le personnage d'Adja.

Depuis elle est représentée par l'agence artistique Adéquat et a participé notamment aux séries Ad Vitam réalisée par Manuel Schapira et Thomas Cailley, les Héritières de Nolwen Lemesle pour Arte, et au cinéma à Roulez Jeunesse de Julien Guetta.

 

 

Arthur : Sylvain Le Galle

Arthur est le personnage du mélange des mondes. Sylvain, qui a été rencontré quelques mois avant le tournage, était alors étudiant en droit, espoir en compétitions d'athlétisme, et interprète dans un groupe musical. Il possédait cette porosité à différents milieux, une sincérité dans ses engagements et un humour et une tendresse qui l'ont tout de suite guidé vers Arthur. La caméra a ensuite révélé sa photogénie et son énergie folles.

 

 

Sabira : Niia Hall

NIIA fait parler d'elle à 17 ans en postant sur le web des vidéos humoristiques et des parodies de télé-réalité, où l'on sent autant son regard critique sur ce monde télévisuel que le plaisir qu'elle a à jouer et à réaliser. Elle y connaît une très grande popularité auprès de la jeune génération.

Le personnage de Sabira, jeune femme déjà aguerrie, ultra débrouillarde et indépendante, qui a fait de son humour et de sa légèreté une de ses plus grandes forces, lui correspondait tout à fait. Investie et curieuse NIIA a inspiré une partie de la réécriture du personnage, notamment ce qui concerne son activité d'influenceuse sur les réseaux sociaux.

 

Tawfiq : Mamadou Dembélé

Le personnage de Tawfiq questionne la figure du footballeur professionnel qui draine tant de fantasmes. Mamadou Dembele a fait du football au niveau professionnel, et connaît actuellement un petit succès sur Instagram grâce à ses vidéos humoristiques sur son quartier, ses amis, sa famille.

Très simple et volontaire le jeune acteur s'est coulé dans le personnage avec modestie et vivacité.

 

 

 

 

En salle dès le 9 février 2022.

 

 

 

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