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Le tatouage se met au vert !

Grosses pièces décoratives ou petits motifs symboliques, les tatouages sont de plus en plus présents sur nos peaux, mais vous êtes-vous déjà demandé quel était leur impact sur l'environnement ?

L'essor du tatouage et son impact écologique

Le tatouage est un art millénaire pourtant, dans l'histoire moderne, il fut souvent porteur d'une symbolique plutôt négative. Dans certaines cultures du monde, ils ont souvent été associés à l'image des criminels, des gangs, des « mauvais garçons » et, de ce fait, leur pratique est encore parfois mal perçue aujourd'hui. Pourtant, ces dernières décennies, cet art s'est popularisé et démocratisé. S'il existe assez peu d'études sur le sujet, un sondage de l'IFOP datant de 2018 montrait que 18% de la population adulte était tatouée, dont une majorité de femmes (20% de femmes contre 16% d'hommes). En 2010, seule 10% de la population était tatouée. Le nombre de salon de tatouage a également explosé en France, passant d'une vingtaine dans les années 80, à plus de 5000 en 2018. Si aucune nouvelle étude n'a été faite depuis, nul doute que ces chiffres ont encore augmenté depuis. Cet engouement est notamment visible chez les jeunes (18-35 ans) qui représentaient, en 2018, 27% des tatoués. 

Si l'industrie du tatouage est en plein essor, elle fait également face à un défi écologique. Afin de répondre aux exigences sanitaires qui encadrent la profession, elle consomme notamment énormément de plastique à usage unique. La liste est assez impressionnante. Protection en plastique du « pen » mais aussi du câble d'alimentation de la machine, de la table de tatouage, des bouteilles, les godets à encre, les rasoirs jetables, les cartouches d'encre, les gants, le masque, les sur-manchons, les protections des chaussures, le cellophane, les aiguilles stériles, etc..., on estime qu'un tatoueur utilise environ 18 kilos de plastique à usage unique par mois dans la pratique de son activité. 

Le tatouage passe au vert

Avec l'augmentation du nombre de tatouages pratiqués, il est devenu important pour ces artistes, notamment chez les jeunes générations, de se pencher sur leur empreinte écologique et de réduire leur impact sur environnement. Pour ce faire, certaines marques se sont spécialisées dans le matériel pour tatoueurs qui proposent des alternatives éco-responsables comme les bio-plastiques. D'origine végétale, ceux-ci sont biodégradables et compostables industriellement afin de permettre une meilleure élimination des déchets. Leurs prix sont aussi souvent alignés sur les produits plastiques habituels afin de faciliter l'accès à ces options, notamment pour les jeunes artistes qui débutent dans le métier. Ces solutions alternatives permettent de remplacer la plupart du plastique dont se servent au quotidien les tatoueurs. 

En plus de lutter contre la surproduction de déchets plastiques, de plus en plus de marques et de tatoueurs proposent des produits d'hygiène, mais aussi des soins pour la cicatrisation des tatouages, à base d'ingrédients naturels. Certaines encres à tatouages sur le marché sont également véganes et cruelty-free. Que ce soit par le biais de petites entreprises spécialisées ou de fournisseurs plus important, il est maintenant possible pour un artiste tatoueur, débutant ou confirmé, de facilement trouver des produits plus éco-responsables, à un prix abordable et ainsi proposer à ses clients des œuvres dont l'empreinte écologique sera moindre. 

Le saviez-vous ?

Le terme tatouage est issu du mot polynésien « Tatau » dont la pratique rituelle remonte à plus de trois mille ans. Mais des découvertes scientifiques prouvent que les tatouages seraient apparus bien plus tôt dans l'histoire de l'Homme : au moins à l'Âge du Cuivre. À notre connaissance, le premier homme tatoué identifié vivait il y a un peu plus de cinq mille ans. Découvert en 1991 en Europe, la momie Ötzi, un homme des cavernes dont la mort est estimée à environ 3370 avant J.C,  est recouverte de 67 tatouages. Les motifs (des lignes et des croix) ont été créés à partir de fines incisions, remplies de charbon. Si les tatouages de l'homme avaient sans doute une vocation thérapeutique, c'est en Égypte que l'on trouve les premiers tatouages figuratifs de l'Histoire. Découverte en 1900, deux momies égyptiennes (dont la mort est estimée entre 3351 et 3017 avant J.C), présentaient sur leurs corps des tâches qui, une fois réexaminer grâce à l'imagerie infrarouge en 2018, se révélèrent être des tatouages, notamment en forme d'animaux. 

 

Cécile Nougué-Lassère

Talent Hello Planet

 

Sources images : Cottonbro studio via Pexel

 

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